Les craintes étaient grandes de voir le second haut-fourneau d’ArcelorMittal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) ne jamais redémarrer, après son arrêt le 23 mars pour faire face à l’effondrement de plus de 50 % de la demande sur ses marchés lors du confinement.
Le redressement des marchés d’Europe du Sud a sauvé le site, qui produit près de 200 nuances d’acier avec 2 500 salariés et 1 500 sous-traitants. Sur dix ans, Arcelor a investi à Fos 200 millions d’euros pour réduire les émissions de CO2, de dioxyde de soufre et de poussières. En revanche, l’aciériste luxembourgeois a, annoncé la vente de ses activités américaines (25 sites, 18 000 salariés) à Cleveland-Cliffs, pour 1,2 milliard d’euros. Dans la foulée, il a élargi au monde son engagement de neutralité carbone en 2050, restreint jusqu’ici à l’Europe où elle sera réglementaire. ArcelorMittal avait chiffré entre 15 et 45 milliards d’euros le coût de cette neutralité carbone.
source: L'usineNouvelle le 10/10/2020